mardi 9 septembre 2008

El gocho


Non, non, je ne suis pas de gauche...
Je suis gaucher, maladroit (gauche) mais certeinement pas de gauche.
Je n'aime pas les teasers, le CD de Carla Bruni, Christian Clavier, les fachos du gouvernement (surtout ceux en jupon) et tous ces gens suffisants de l'UMP, donc je ne doit pas être de droite non plus, en tous les cas pas de celle là.
Voici plutôt une définition chopée sur Wikipédia qui me correspond mieux :

Au fondement de l'anarchisme de droite, on trouve en premier lieu une critique assez violente contre le pouvoir d'une minorité d'intellectuels. Cette critique porte paradoxalement à la fois sur l'inefficacité de ce pouvoir et sa dangerosité. Les intellectuels, soumis à l'idéologie dominante des démocraties, sont censés renforcer le conformisme intellectuel qui est inhérent à ce type de gouvernement (Marcel Aymé consacrera un livre au Confort intellectuel et Louis Pauwels fera beaucoup parler de lui en parlant de sida mental). Ces intellectuels deviennent alors les principaux artisans de ces démocraties, car les démocraties parlementaires fondent leur autorité sur l'expression d'une majorité justement influençable, et qui doit être influencée pour maintenir les « moutons » dans l'enclos.
C'est là que réside, selon les anarchistes de droite, le fondement du pouvoir politique et, par extension, de la tyrannie politique. Les anarchistes de droite prennent donc pour point de départ une idée qui peut paraitre dérangeante à bien des égards. Contrairement à un préjugé bien ancré dans les esprits, les intellectuels ne seraient pas une force de résistance contre le pouvoir politique; au mieux, ils n'auraient aucun impact sur lui, au pire, ils le renforceraient et recevraient des classes dominantes leur récompense ; ainsi, Karl Marx meurt dans la pauvreté et Adam Smith dans l'aisance matérielle.
La critique des anarchistes de droite ne s'arrête pas à cet aspect politique et idéologique. Elle s'attaque également à une autre source du pouvoir démocratique : le conformisme des foules. Ce « pouvoir du peuple », cette « ferveur de la foule », ils la rejettent comme manipulation (voir Le viol des foules, de Serge Tchakhotine). Elle n'admet que la révolte individuelle, qu'elle opposera avec obstination contre toute autorité institutionnelle ou s'autoproclamant intellectuelle. Ainsi en est-il de Louis-Ferdinand Céline qui nous raconte dans Voyage au bout de la nuit comment, n'ayant aucune envie de partir au front durant la guerre de 14-18, il se heurte aux remontrances et aux sarcasmes de ses contemporains qui lui reprochent son manque de ferveur et son absence de patriotisme.
C'est cette rébellion individuelle, toujours présente et profondément ancrée chez les anarchistes de droite, qui leur confère leur principale force. C'est elle qui les conduit à prôner la force de la conscience individuelle (parfois exacerbée comme dans Le culte du Moi, de Maurice Barrès), dans sa complexité et dans son intégrité, comme valeur de référence. C'est également elle qui les pousse à défendre avec fermeté - au moins moralement - l'individu contre le groupe et donc, la personne, unique et complète, contre l'oppression de la majorité et contre le déterminisme social.

4 commentaires:

Godnat a dit…

Merde, je croyais m'être trompée et être chez Didier.

Catherine a dit…

Bravo ! Moi, je ne suis rien. Depuis que René Lévesque a perdu ! Je ne m'en suis jamais remise.

Nicolas Jégou a dit…

C'est mal d'être de gauche ?

Kris a dit…

Je ne sais pas Nicolas, c'est comme la sodomie, j'ai jamais essayé.

T'as raison Nat, je vais revenir à des messages plus con !!!

Je suppose que ce René est Quebecois quoi,